Rançongiciels...le nouvel art de l`extorsion numérique !
Salut à tous,
Du site Le Huffington Post Québec :
¨ Autant y être préparé : il est probable que vous soyez bientôt victime d'une prise d'otage, suivie d'une demande de rançon. Rien de bien sérieux, quelques centaines de dollars tout au plus. Et ne craignez rien pour vos proches, c'est pour l'ordinateur, la tablette ou le téléphone sur lequel vous lisez cet article que vous devez vous inquiéter.
Les cybercriminels ont en effet renouvelé le genre d`extorsion, se débarrassant au passage de ses étapes les plus pénibles : le rapt d'un otage, sa séquestration, ainsi que la récupération discrète d'un sac de petites coupures dans un lieu probablement surveillé par la police. Confortablement installés derrière leur machine, peut-être à l'autre bout du monde, ils se contentent de rançonner les précieuses données présentes sur les appareils connectés, ne les libérant qu'après versement d'une rançon en ligne, parfaitement intraçable. Leur arme : le logiciel malveillant.
Fédération de Russie, incubateur de virus !
Les premières attaques de ce type ont frappé la Fédération de Russie en 2005, et sont le fait de pirates russophones. Des virus, joints à des messages ou embusqués sur des sites, ont commencé à infecter des machines, non pas pour y dénicher des numéros de cartes bancaires, mais pour crypter les fichiers se trouvant sur leur disque dur. C'est-à-dire que les textes, photos et autres vidéos restent sur place, mais sont désormais inaccessibles à l'utilisateur.
Infection mondiale !
Une fois rodé dans le laboratoire russe, le ransomware s'est exporté. C'est avec le fameux CryptoLocker que les experts en cybersécurité ont saisi l'étendue de cette menace : au sommet de sa gloire, fin 2013,
Premiers hôpitaux rançonnés !
Les cibles, elles, ne manquent pas : aux États-Unis, au moins trois hôpitaux ont vu leurs fichiers médicaux pris en otage début 2016 - l'un d'entre eux a payé l'amende demandée de 15 000 dollars. Ironie suprême, les serveurs de plusieurs postes de police ont également été piégés, plaçant les autorités face à ce terrible dilemme : devaient-elles payer des criminels, ou perdre les fichiers concernant d'autres affaires ?
Les stimulateurs cardiaques dans le colimateur !
Lors d'une table ronde consacrée à l'avenir du crime high-tech, à l'université de Georgetown, un panel de pirates informatiques et d'experts en cybersécurité a souligné combien le ransomware allait assombrir l'avenir radieux promis par l'internet des objets : voitures autonomes, maisons intelligentes, usines, etc. il n'y aura que l'embarras des cibles¨... ( Voir l`article au complet )
Pégé